Ombre vivante

Ombre vivante  

 

Sur le sentier du vivre
Mon corps vagabonde,
Tel un arbre printanier
Il s’emplit doucement
D’une sève riche et féconde

Je marche, allégeant mes pas
Du poids de mes habitudes
Tuant mes vicissitudes
Loin des cités, des anathèmes 
Je marche, ombre vivante 
S’enfonçant loin à l’ouest
Libre de sentir à nouveau
Le monde et ses effluves

Enfin, je respire la bohème
Des forêts qui me hantent
M’envole vers le ciel
En compagnie des lucioles
Et du sourire de Lucile





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